Les travaux du nouveau port de pêche avancent. Les ministres de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Col. Ouro-Koura Agadazi et son collègue des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam, ont visité les lieux. Afin de voir de plus près l’état d’avancement des travaux de ce site, les ministres se sont rendus avec d’autres collaborateurs. Ils ont eu à apprécier la qualité des travaux du nouveau port de pêche de Lomé.
Ce chantier, lancé en 2017 par le président togolais, Faure Gnassingbé, va permettre une fois à terme d’accueillir les pêcheurs de la zone portuaire. Avec une capacité d’accueil de trois cent (300) pirogues, le nouvel emplacement est situé dans le quartier de Gbétsogbé, à 30 kilomètres de Lomé.
Les travaux sont censés durer 23 mois. A la fin, les riverains disposeront d’un port de pêche moderne doté de plusieurs quais dont un spécialement consacré aux pirogues de pêche et aux entrepôts frigorifiques. C’est un financement de près de 16, 4 milliards de Fcfa qui a été mobilisé par l’Etat togolais avec le soutien du Japon.
« Après presqu’une année, il était nécessaire, pour moi et mon collègue de l’Agriculture, de toucher du doigt les travaux déjà réalisés. Nous sommes satisfaits car, en dehors des intempéries qui peuvent ralentir l’avancement du chantier, il faut signaler que techniquement l’entreprise dispose de toutes les capacités pour finir le chantier à temps. A ce jour, 65% des travaux ont été exécutés. C’est une performance rare, d’autant plus que la côte togolaise souffre d’une avancée de mer. Malgré ces difficultés, les travaux sont avancés normalement et nous avons l’espoir que d’ici à début mars 2019, les Togolais auront le produit de ce projet qui sera l’un des ports de pêche les plus modernes de l’Afrique de l’Ouest », a expliqué le ministre Gnofam.
Au Togo, la pêche contribue à 1,3 % du PIB national. Près de 22 000 personnes y sont impliquées pour faire vivre moins 150 000 selon des chiffres de la Direction de la Pêche.