En présence d’une vingtaine de chefs d’Etat, le conjoint sommet CEDEAO et CEEAC s’est ouvert ce lundi 30 juillet à Lomé. Les différents participants se penchent sur les questions relatives à la sécurité, au terrorisme, au radicalisme et la paix dans les deux communautés.
Faure Gnassingbé, Président de la République du Togo et Président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO s’est réjoui de ce que les autres chefs d’Etat aient pu faire le déplacement de Lomé. Occasion pour le président togolais d’exprimer ses profondes gratitudes à tous pour les « efforts consentis pour que ce sommet conjoint tant attendu se tienne en ce jour et pour avoir fait honneur au Togo de l’abriter ».
Il a ensuite énuméré un certain nombre de points communs aux deux zones géographiquement reliées et liées aussi par une même histoire. La proximité entre la CEDEAO et la CEEAC représente ainsi une raison de plus pour faire un. Les participants s’engagent à combattre ensemble et main dans la main les maux qui minent leurs régions.
« En effet, le partage de frontières terrestres et maritimes communes rend nos deux régions vulnérables aux nombreuses menaces sécuritaires et environnementales dans le Golfe de Guinée notamment la piraterie, le trafic de pétrole, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et le déversement de déchets toxiques dans la mer, etc. Nos deux régions subissent également d’autres activités illicites transfrontalières, notamment le trafic des armes, le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent », a souligné le président Faure Gnassingbé.
Ce sommet devra être celui de décisions courageuses, ambitieuses et concrètes apprend-on. C’est une première fois dans l’Histoire que des chefs d’Etat des deux zones se retrouvent en un lieu pour évoquer leurs problèmes et trouver des approches de solution. A noter que la crise togolaise sera également au menu des discussions. Une feuille de route de la CEDEAO est attendue…