Plus personne n’entend parler de ce regroupement de la société civile et des partis politiques. Depuis plusieurs mois, c’est le silence radio. Ces membres sont curieusement abonnés absents devant l’actualité togolaise.
Zeus Ajavon, le Coordonnateur du « Collectif sauvons le Togo » et ses membres se montrent très discrets et ne se prononcent plus sur les sujets politiques. Une situation qui étonne surtout sur les faits brulants qui ont marqué l’année 2015.
Sur les tueries de Mango, il n’y a pas eu de réaction du CST. Et pourtant, la répression a drainé une vague de contestations dans tout le Togo et même à l’extérieur.
Après la présidentielle d’avril 2015, il n’y a pas de réaction des membres du « Collectif sauvons le Togo ». Même sur les élections locales que tous les acteurs politiques appellent de tous leurs vœux, ne semblent pas préoccuper Zeus Ajavon et les siens.
Et pourtant, le CST dès sa création a donné un vent d’espoir à la population togolaise qui a soif de l’alternance. Ses positions sur les différents sujets politiques ont suscité chez les Togolais un engouement qui faisait peur au pouvoir qui a fait des pieds et des mains pour torpiller le mouvement.
Il faut préciser que le collectif même a prêté le flanc à sa « dislocation ». Il regroupait dans son sein, les partis politiques et les associations de la société civile. Un assemblage hétéroclite qui porte en lui-même les germes de sa destruction.
Et les divisions ont tôt fait de donner raison à ceux qui souhaitaient sa disparition. Les vagues de défection ont fragilisé le mouvement. Et puis surtout, certains reprochent au parti Alliance nationale pour le changement (ANC) de s’être servi du « Collectif sauvons le Togo » comme passerelle pour se réclamer le principal parti de l’opposition.
Source : Icilomé
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