Le recensement électoral débuté depuis la semaine du 1er octobre connait par moments des soucis. Tantôt, les kits d’enregistrement connaissent des défaillances, d’autres fois ce sont les longues files d’attente qui posent problème. Dès le départ, les partis politiques de l’opposition ou du moins ceux rassemblés au sein de la coalition des 14 ont appelé au boycott du processus.
Cet appel a été suivi dans certaines zones. Des personnes rencontrées par notre Rédaction ont affirmé ne pas se sentir concernées par le recensement actuel du moment où le processus n’est pas inclusif. A côté de ce constat, d’autres se disent que les élections ne sont remportées que par les mêmes personnes.
On peut dire sans verser dans la partialité qu’une bonne partie des Togolais ne s’intéressent pas à ces élections. Elle préfère aller chercher son pain quotidien.
« La formation politique OBUTS salue le processus en cours qui se déroule sans incidents majeurs en dépit des problèmes techniques factuels sur les kits induisant un ralentissement des opérations d’enrôlement des électeurs » et de se féliciter « de la forte mobilisation des populations dans les Centres de Recensement et de vote (CRV) pour se faire enrôler malgré les appels au boycott d’une partie de la classe politique togolaise ». C’est ce que dit le parti dans un communiqué de presse en date de ce dimanche 7 octobre 2018.
Le recensement a été repoussé et devra prendre fin ce mardi 09 octobre. La formation politique demandait plutôt une semaine de plus pour permettre à plus de personnes de se faire enrôler mais la CENI semble ne pas être sur le même diapason.
« La formation politique OBUTS encourage la CEDEAO à faire preuve de responsabilité et de courage pour la réussite de cette opération de recensement d’une importance capitale pour la crédibilité et la transparence des prochains scrutins électoraux dans le pays », lit-on.