Que la littérature vous a-t-elle apporté, depuis vos débuts ?
Elle m’a offert la possibilité d’être invité à des conférences. La dernière était à Ferrare, en Italie. Elle m’a ouvert également les portes de la Société des Auteurs du Poitou-Charentes (SAPC).
J’ai pu être invité à divers salons du livre (Paris, Bruxelles, Chanceaux-près-Loches, etc.) et d’y faire la connaissance de lecteurs très sympathiques.
Grâce à la littérature, j’ai rencontré des personnalités comme Ségolène Royal, Michel Drucker, Line Renaud, Pierre Moscovici, Cécilia Attias, Régine Desforges, récemment décédée, Katherine Pancol, Calixthe Beyala, Richard Bohringer, Philippe Besson, Macha Méril, Michel Legrand et bien d’autres…
L’une de mes œuvres, qui est un plaidoyer sur l’écologie et sur la survie des Pygmées, est disponible en français à l’université de Duke, située à Durham (Caroline du Nord). Et à l’université de Stanford, située au cœur de la Silicon Valley au sud de San Francisco (États-Unis). Et ce fut une belle surprise de savoir que cet ouvrage est disponible aussi à la bibliothèque de l’université de Paris VIII.
Présentez-nous votre dernier ouvrage.
« Autopsie des amours impossibles » est l’histoire d’une jeune femme, Sonia Tellier. Elle naît de parents d’origine très dissemblable, et grandit dans une famille « multiculturelle » de situation sociale plutôt aisée. L’histoire démarre loin d’ici, entre Afrique et océan Indien, puis elle se déroule en France métropolitaine. Après une déception amoureuse brutale, Sonia décide de prendre sa vie en main, de s’installer à Paris et de se consacrer dorénavant à ses études… jusqu’à ce qu’un sentiment amoureux nouveau revienne frapper à sa porte et confisque à nouveau son cœur…
Comme mes autres travaux, ce roman porte un regard sur le sexisme, les préjugés, le genre, les faiblesses, la polygamie, etc. En ce sens c’est la poursuite de mon engagement militant
L’héroïne du roman a un côté triste mais en même temps c’est une battante, à la recherche du bonheur. Pourquoi avoir choisi ce sujet ?
Le sujet du livre, on l’aura compris, c’est l’Amour, mais ce n’est pas une histoire anodine, et ce n’est pas une histoire à l’eau de rose. Les destins compliqués m’ont toujours attiré, de même que les personnalités complexes, qui ne sont pas tout d’une pièce. C’est ce qui m’attire dans les destins difficiles, et me permet de faire preuve d’une large liberté de pensée et, j’espère, d’une fine analyse de mes personnages.
Quels sont vos auteurs préférés ?
Je lis beaucoup les œuvres de Calixthe Beyala (j’ai beaucoup aimé son roman intitulé Les honneurs perdus), Fatou Diome, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, Amelie Nothomb, Marc Levy, etc.
D’où vous est venue l’envie d’écrire ?
Je fais partie de ces gens qui ont découvert la littérature avec l’exil. Je suis membre de plusieurs associations de lutte pour les droits humains, depuis plusieurs années. Je me suis aperçu que l’écriture pouvait être un autre moyen de m’exprimer. L’écriture est devenue pour moi une forme de militantisme. Les buts que je me fixe sont ceux d’écrire sur des atteintes aux droits de l’Homme, mettre l’accent sur certains malaises dans la civilisation, demander aux responsables politiques de penser à leurs peuples. Je suis militant des droits Humains avant tout.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Ce sera une surprise, c’est encore confidentiel. Tout ce que je peux dévoiler, c’est que je serai bel et bien présent avec une nouvelle œuvre pour la rentrée littéraire à venir …
Un dernier mot pour les lecteurs ?
N’hésitez pas à venir me rencontrer pendant les événements littéraires auxquels je participe, pour que l’on puisse papoter sur le roman de Sonia Tellier.
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