A peine mis sur pied ce vendredi, la Centrale Syndicale de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), a lancé une nouvelle grève sèche de 72 heures à compter du mercredi 11 février prochain. D’après le Dr Atchi Walla, Coordinateur Général Adjoint de la STT, en plus de l’exigence du redressement de la grille salariale, cette nouvelle grève est une manifestation de mécontentement face aux « injures », proférées par le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu lundi dernier au CHR de Lomé Commune, à l’endroit de la STT.
Les services et les cours seront une fois encore paralysés les 11,12 et 13 dans l’administration, dans les hôpitaux et écoles publics du Togo.
Automatiquement après la naissance de la nouvelle centrale syndicale vendredi dernier, la STT a décidé d’entrer une fois encore en grève pour 3 raisons essentielles cette fois-ci d’après le Dr Atchi Walla, Coordinateur Général Adjoint de la STT :
- Protester contre les injures, les propos déplacés que le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu a tenu à l’endroit des travailleurs ;
- Protester contre et dénoncer, les propos du Ministre des Enseignements Primaires et Secondaires Florent Manganawoé, pour faire pression sur les travailleurs et surtout sur les enseignants ; et
- Réclamer le redressement de la grille salariale.
Concernant les revendications, la STT n’entend pas baisser «les bras jusqu’à satisfaction ».
Cette grève de 72 heures n’est que le début des actions que mènera la nouvelle centrale syndicale de la STT, pour réclamer leurs droits.
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