La Foire de Lomé, la 15ème du genre a débuté depuis ce samedi 24 novembre par une cérémonie officielle. Cette année, le Burkina Faso participe à ce rendez-vous commercial comme pays invité d’honneur.
Les activités commerciales ont été lancées déjà à partir du vendredi 23 novembre et il a fallu ce samedi pour l’ouverture officielle. Elle a connu la participation de plusieurs personnalités du pays, des exposants, des opérateurs économiques, le ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki et Harouna Kabore, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina Faso.
Le thème qui couronne cette activité est : « chaînes de valeur, vecteur de progrès économique ». Il s’agit donc de mieux comprendre le rôle qui joue la chaîne de valeur dans le développement d’un secteur donné. Il faut dire que ce mot fait référence à tout le processus de mise sur le marché d’un produit par exemple. Dans le domaine de l’agriculture, la chaîne de valeur peut aller du fournisseur d’engrais, de matériels agricoles, l’agriculteur lui-même, les acheteurs, les transformateurs en produits semi-industriels ou totalement prêts pour la consommation jusqu’au vendeur.
« L’importance qu’occupe ce concept dans la dynamique de développement des entreprises lorsqu’on se situe au plan micro économique et du rôle qu’il joue dans la transformation et la valorisation de différents produits agricoles, permet à nos populations surtout rurales d’engranger plus de revenus et de pourvoir à leurs besoins », a souligné le Directeur général du CETEF, Johnson Kuéku-Banka.
Pour la ministre du commerce, « il importe donc pour le pays de rechercher celles (chaînes de valeur) qui ont un impact réel en termes de coût ou de qualité et qui donneront un avantage concurrentiel aux biens et services pour pérenniser l’entreprise. Il faut cibler celles qui concourent directement à la création matérielle et à la vente de produits, notamment l’approvisionnement, la fabrication, la logistique et la commercialisation ».
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