Le GRAD de l’ancien ministre Komlan Alipui n’a pas voulu être comptable du processus électoral en cours, et il ne veut pas non plus se le faire compter. Les différents partis et regroupements de partis politiques ont enfin trouvé un consensus grâce à l’ouverture politique du Président Faure Gnassingbé qui a accordé quatre jours supplémentaires au délai initial de campagne suite aux négociations sous la houlette de Mgr Nicodème Barrigah-Benissan et de l’Ambassadeur des USA au Togo ; ce qui a permis aux contestataires radicaux de se rattraper dans la conquête de l’électorat.
La campagne se déroule dans la sérénité dans toutes les régions du pays, et à ce jour, aucun incident ou aucun sujet aussi sensible soit-il n’oppose les candidats au point d’en déduire une menace sérieuse pouvant affecter l’intégrité électorale. Si le Gouvernement ou le parti au pouvoir voulait utiliser les incendies criminels de janvier dernier ou les appels à la désobéissance civile lancés par le collectif dit « Sauvons le Togo », les candidatures des inculpés en détention ou mis en liberté provisoire n’auraient pas été validées par la Cour Constitutionnelle du Togo.
Il est important de rappeler que dans une déclaration à la veille du lancement de la campagne pour l’élection législative du 25 juillet 2013, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile le Lt-Col Yark Damehane avait averti qu’aucune localité ne sera le champ exclusif de quelque parti que ce soit dans le cadre de la compétition électorale en cours. Un avertissement à tout individu ou groupe d’individus candidats potentiels à la perturbation visant à empêcher un quelconque candidat de battre campagne à Kara, la deuxième grande ville du Togo.
L’ambiance de la campagne, quoique débutée le 6 juillet sans certains regroupements de partis politiques comme le CST et l’ARC, avait tous les stigmates d’une campagne loyale, avec les moyens équitables pour les candidats. A l’analyse, les présumées menaces d’interdiction de campagne aux candidats de l’opposition dans cette ville-fief historique du camp présidentiel, ne venaient que des « partis-Gribouille » qui orchestraient des simulations de menaces parce qu’ils ont peur de l’électorat fidèle à l’Union pour la République (UNIR). Sur le terrain, les candidats du parti présidentiel mènent leurs opérations « haute séduction », à travers les meetings et le porte-à-porte, avec beaucoup de ménagement pour éviter les collisions de troupes, alors que les provocations ne manquent pas, depuis l’entrée en campagne du Collectif Sauvons le Togo et de la Coalition Arc-en-ciel.
Des dizaines d’observateurs nationaux et internationaux étaient unanimes à reconnaître par des indiscrétions, que les circonscriptions électorales, notamment celles de la Région de la Kara offraient une « véritable fête électorale ». Dans les arènes, les exercices pratiques du vote dans un scrutin de liste ont été organisés à l’attention des électeurs pour éviter des votes nuls.
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