Sommet sur la Cybersécurité au Togo : C’est du 23 au 24 mars 2022

Le Sommet sur la Cybersécurité, qu’organisent le Togo et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) s’ouvre finalement du 23 au 24 mars 2022 à Lomé après le premier rendez vous manqué il y a 6 mois.

Le sommet va réunir autour d’une table les dignitaires africains à savoir, les chefs d’Etat et gouvernements africains, les organisations de la société civils (OSC), les chefs d’entreprise et les IT spécialistes. Il s’agira de réfléchir ensemble à des solutions innovantes sur la cybersécurité afin de répondre aux challenges liés à la cybercriminalité dont le continent noir n’est pas exempté.

Qu’est-ce que la cybersécurité ?

La cybersécurité  ou la sécurité informatique ou encore la sécurité des systèmes d’information consiste à sécuriser les ordinateurs, les Datacenters ou serveurs, les appareils mobiles, les systèmes électroniques, les réseaux informatiques et les données qui y sont véhiculées, contre les attaques informatiques malveillantes. Mesurer l’importance de la sécurité informatique n’est pas une mince affaire, car il ne s’agit pas d’un placement lucratif, mais d’un investissement qui contribue à éviter des pertes.

Les cybermenaces parmi lesquels le Denial-of-service (DoS), Man-in-the-middle (MitM), Phishing, Eavesdropping , Birthday attack, Malware, Drive-by, Password attack, SQL injection attack, Cross-site scripting (XSS) attack, continuent d’évoluer rapidement dans le monde, le nombre de violations de données augmentant chaque année. L‘objectif de cette rencontre de deux jours à Lomé est de faire de la cybersécurité, une priorité absolue des états africains car dit-on : Si on ne sait pas courir, il faut au moins apprendre à se cacher.

Le sommet sur la cybersécurité à prendre au sérieux

Des cyberattaques peuvent survenir même lorsque des mesures de sécurité informatique robustes ont été prises. D’après une étude récente de l’entreprise de cybersécurité Kaspersky, 38 % des grandes entreprises ont été victimes d’au moins une cyberattaque ciblée en 2020.

Si les entreprises protégées sont tout de même victimes, Il y a vraiment de quoi mener réflexion surtout si on n’est pas du tout protégé.