La rentrée des classes au niveau des écoles d’enseignement supérieur n’est pas aussi loin qu’on peut le penser. La plupart d’entre elles commencent en octobre. Mais pour l’heure, c’est la communication qui bat son plein partout. Sur les chaînes de télévision, à la radio, dans la presse écrite ou encore sur les médias sociaux, les pubs abondent, surabondent et chaque école tente tant bien que mal de donner la meilleure image qui soit afin d’attirer le maximum possible d’étudiants.
Dans ce lot, il y a certaines écoles qui ne disent rien de vrai dans leurs publicités diffusées à longueur de journée. Elles mettent en valeur des certificats fictifs, promettent des stages et autres juteux avantages. Très souvent, elles prétendent avoir l’accréditation du CAMES pour toutes les filières alors que dans des cas, elles n’en possèdent même pas pour une seule de leurs filières. Sur le terrain, la réalité est tout autre.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm met en garde les « promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur que ces pratiques sont illégales et punies par le règlement en vigueur ». Cela signifie que les potentiels contrevenants auront à essuyer la rigueur de la loi avec la possibilité de voir leurs centres de formations fermées. C’est une mesure pour dissuader ces écoles qui durant ces dernières années se sont illustrées dans des publicités mensongères pour tromper parents et étudiants.
« Des poursuites judiciaires y compris la mise sous scellé des locaux des établissements sont prévus contre ceux qui refuseront d’obtempérer. Par ailleurs, je compte sur la bonne collaboration et l’engagement de tous au service de l’excellence et de la qualité dans l’enseignement supérieur de notre pays », lit-on dans le communiqué du ministre.
Vivement que cette injonction mette un terme à ces publicités dont les offres sont plus alléchantes que celles proposées dans la réalité.