Des messages ont circulé ces derniers jours concernant la venue d’une délégation des facilitateurs de la crise togolaise que sont les présidents Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée. Selon le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, Gilbert Bawara, il n’en est pour rien. Ces différentes annonces, selon le ministre, sont l’œuvre de l’opposition et des ses journaux. Ces annonces sont qualifiées « d’intempestives et de répétitives » du moment où il existe des voies autorisées pour les faire en commun accord avec le gouvernement.
« Nos concitoyens finiront par croire que les facilitateurs et leurs représentants sont des fantômes, alors que nous sommes face aux rêves de certains responsables de la coalition et des médias qui leur sont proches », s’est-il moqué. Ceci étant, le gouvernement ou encore la CEDEAO et ses représentants évoluent selon un canevas bien défini et ne font pas les choses à la légère. Autrement dit, tout est bien organisé et de plus « le Togo est un pays sérieux et organisé avec des dirigeants et des autorités respectés ».
Selon les précisions du ministre, les missions de la CEDEAO se préparent en amont. « Cela nécessite généralement des dispositions que seul le gouvernement et les autorités compétentes peuvent prendre. Il serait bien que certains sortent des illusions et cessent d’entretenir de faux espoirs même si cela est destiné à leurs militants », a renchéri le ministre Bawara.
Pour lui, au lendemain du sommet de la CEDEAO à Lomé, le gouvernement avait souhaité rencontrer les responsables de la coalition le 7 août dernier au ministère de l’administration territoriale. Cette rencontre ne s’est pas tenue car la coordonnatrice de la coalition n’avait pas accepté. Tout compte fait, les représentants des facilitateurs et de la CEDEAO qui devraient clarifier la feuille de route et se prononcer sur les travaux de la CENI ne viendront pas de sitôt.