La crise perdure et inutile de dire que personne ne trouve aucune solution durable et idoine pour en finir avec. Cette année scolaire tend vers sa fin mais ne fait que créer des troubles, de vives tensions, des intimidations entre élèves et militaires, élèves et enseignants, autorités et enseignants et la liste est longue. Les actes de vandalisme sont à leur paroxysme au point où il est légitime de se demander si la crise n’a pas fait des apprenants, relève de demain, des futurs « terroristes » qui cassent, détruisent les biens publics qui doivent plutôt être préservés.
Les informations qui nous sont parvenues ce mardi matin confirment que des élèves ont saccagés l’inspection de la préfecture de Blitta. Au même moment, on apprend que d’autres institutions de l’Etat auraient été détruites au passage. La tension s’attisent comme du brasier à Agoè, Adidogomé, Djidjolé et autres localité de Lomé.
Fermeture de certaines écoles privées de la place
Par peur d’être délogées, ou de recevoir une visite brutale des élèves qui commencent par sortir leurs degrés de « sauvagerie », des directeurs d’écoles privées ont jugé bon de fermer leurs portes. Histoire d’éviter de nouveaux dégâts, comme on le constate souvent à l’arrivée des autres élèves des écoles publiques. Même si la plupart du temps, les écoles privées coûtent cher ou que les enseignants ne sont pas forcément les mêmes, une frustration naît dans les cœurs des apprenants de l’officiel considérant qu’ils ont tous le droit de suivre des cours et que personne ne doit être plus privilégiée que l’autre. On a vu combien de fois ces affaires de délogements font d’énormes dégâts matériels sans compter le nombre de blessés.
Dans cette ambiance électrique, les militaires, bérets rouges interviennent de temps en temps pour remettre chacun à sa place. Sans les cours, que seront les résultats de fin d’année ?
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