Gilchrist Olympio, pdt national de l’UFC : « Nous ne sommes pas embêtés par cette situation où la population décide de nous donner une position très faible »
Décidément, le président national de l’Union des Forces de Changement (UFC), Gilchrist Olympio, est très déçu par les résultats provisoires partiels des élections législatives ; même si ce n’est 13 circonscriptions sur 30. Déçu, parce que le dimanche 14 juillet 2013 à Roc Hôtel d’Atakpamé, au moment où il s’apprêtait à rentrer à Lomé après une semaine de tournée à l’intérieur du pays, il se disait rassuré par ses renseignements; lesquels renseignements l’ont assuré que l’UFC aura la majorité au prochain parlement.
« Je crois, compte tenu de mes renseignements que nous aurons une position très forte dans le prochain parlement », disait-il avec assurance. Maintenant que les tendances sont choses concrètes, il urge de demander à M. Olympio si ce n’est du ping-pong qu’on lui a joué.
En bon perdant, Gilchrist Olympio dit accepter les résultats issus des urnes ; pour cela, il dit ne pas être pas être embêté par ces tendances ou encore le déculottage de l’UFC au cours des élections législatives du 25 juillet dernier. « Nous ne sommes pas embêtés par cette situation où la population décide de nous donner une position très faible », martelait-il. Car selon lui, l’UFC est un parti qui s’attendait à tout, sur le terrain politique; ce qui lui fait prendre « une position très claire ». Celle de reconnaitre que « la démocratie ne veut pas dire qu’on devait avoir 100% du pouvoir ».
Politicien expérimenté, M. Olympio ne s’inscrivait pas dans la logique de « gagner coûte que coûte », comme le font certains leaders politiques de notre pays. Puisque, le 20 juillet 2013, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue chez lui, le président national de l’UFC soulignait que « la victoire ou la défaite d’un parti aux élections dépendra de la volonté du peuple ». Ceci dit, a-t-il poursuivi, « il faut se soumettre à ce que le peuple a décidé ».
Devant le fait accompli, Gilchrist Olympio ne compte pas rejeter toute collaboration avec le pouvoir en place. « Si nous avons une forte présence au parlement, nous aurons une forte présence dans le gouvernement du pays », a-t-il déclaré aux journalistes le dimanche 14 juillet 2013 à Roc Hôtel d’Atakpamé. Comme anecdote, le président national de l’UFC a souligné que: « Si vous venez au marché avec 25f au marché, vous aurez une marchandise de 25f et si vous venez avec 100f, vous en aurez pour 100f. Pour nous ce n’est pas un problème ».
Par ailleurs, pour Jean-Claude Homawoo, un des responsables de l’UFC et vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), « je ne sais pas s’il y a eu échec ». Mais, c’est la conséquence des diffamations dont le parti a été victime durant la campagne de la part des ses détracteurs. « Nous avons vu durant la campagne qu’il était dit de ne pas voter pour UFC car elle a trahi, elle aurait intégré UNIR, elle aurait rompu tous les ponts… », a-t-il déclaré.
Cependant, ces raisons que le vice-président de la CENI dit avoir entendu des gens ne lui semblent pas confortées par les résultats. Car selon lui, « si vraiment l’UFC avait trahi au profit d’une partie, le prix de la trahison aurait été plutôt d’être soutenu par la partie bénéficiaire de la trahison ». Mais, a-t-il poursuivi, « nous avons eu ce score, juste pour avoir simplement préférer que la politique togolaise se fasse dans la paix, que le sang ne soit plus versé ». Autrement dit, Me Jean-Claude Homawoo trouve que « l’UFC a payé le prix de son engament à faire la politique de la non violence ».
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