La Police nationale a abattu deux individus dans un quartier proche de la frontière ghanéenne. C’est la fin d’une course poursuite de deux individus armés dans le quartier de Sagbado à quelques pas de la frontière Togo-Ghana.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux personnes ont ouvert le feu sur les membres du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN). Personne ne sait ce qu’il se reprochait. Mais selon les informations, ils n’ont pas hésité à tirer sur la police à la moindre injonction.
Nous apprenons dans la foulée que ces présumés malfrats éteint armés de Pistolets automatiques, d’armes artisanales dont une à double canon, raison de plus pour eux de ne pas badiner avec. Ils ont ouvert le feu sur les policiers qui ont riposté en les abattant. Les populations n’ont découvert les corps que dans la journée.
Question de sécurité
Cette situation repose sur table le niveau de sécurité des quartiers et villes du Togo. Bien que le risque zéro n’existe pas, il faut un minimum de sécurité pour les populations. Ces dernières années ont été marquées par des braquages à main armées avec vols d’argent.
En octobre 2017, 8 malfrats répartis sur 4 motos débarquent au grand marché de Lomé et tirent en l’air puis sur deux cambistes (spécialistes d’opérations de change) et les gens dans l’alentour. Ils ont pris l’argent convoité avant de continuer à tirer en l’air en passant par le boulevard du 13 janvier sans que personne ne tente de les arrêter.
De même au mois de mars dernier, des commerçants nigériens ont été victimes de braquage. Le montant n’avait pas été dévoilé mais certaines sources parlaient de 400 millions de F CFA. Le Haut conseil des Nigériens au Togo parle d’« une importante somme d’argent en dollars destinée à être envoyée à l’aéroport a été emportée ». Les investigations n’ont pas encore livrées le verdict.
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