Le collectif Sauvons le Togo (CST) a saisi l’occasion ce mardi 25 février pour s’exprimer sur l’actualité sociopolitique au Togo. Les responsables du collectifs tous présents à la conférence de presse de ce jour ont évoqué tour à tour, les récentes crises universitaires, la question des reformes institutionnelles et constitutionnelles et l’organisation prochaine des élections locales.
Sans surprise, le Collectif Sauvons le Togo a vivement dénoncé les mouvements d’humeurs enregistrés ces derniers jours à l’Université de Lomé et qui a conduit à l’arrestation puis à a libération du président du Meet (Mouvement pour l’épanouissement de l’Etudiant) Kondo Komla.
« Nous avons déploré la situation qui prévaut au campus et la violation flagrante des franchises universitaires », a déclaré Zeus Ajavon président de CST. Me Zeus a cependant reconnu la légalité de la présence des forces de l’ordre à l’université contrairement à ce qu’il avait dénoncé plus haut. « Je suis un universitaires. Les franchises universitaires peuvent permettre que le président de l’Université lorsqu’ il y a des troubles à un moment donné, d’appeler les forces de l’ordre pour venir régler les problèmes. »
Abordant les reformes constitutionnelles et institutionnelles, le CST demande purement l’application des engagements de l’Accord Politique et Global (APG).
« Il faut reformer les institutions qui entourent les élections, reformer les institutions comme la cour constitutionnelle, comme la cour des comptes qui s’occupe de la gestion financière du pays. Ensuite, reformer le mode de scrutin, le mandat présidentiel », a souhaité Me Zeus Ajavon.
Les élections locales, le collectif Sauvons le Togo souhaite leur tenue en juin 2014. Reste à savoir si toutes les reformes précitées par le collectif seront exécutées avant cette échéance ou si une fois encore, le CST attendra la dernière minute pour rentrer dans la danse électorale.
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