La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reprend ses travaux. Elle l’a notifié dans un communiqué de presse en date du mercredi 08 août 2018. Seul hic : ce sera sans l’opposition.
La CENI veut s’en tenir à la feuille de route de la CEDEAO et organiser les élections législatives le 20 décembre prochain. Le temps est désormais compté pour l’instance en charge de la tenue des élections et leurs bons déroulements.
Après les recommandations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’heure est venue de passer à une étape supérieure. Elle « se félicite de ce que le 53ème sommet ordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO, tenu à Lomé 31 juillet 2018, a abordé la situation socio-politique au Togo, notamment l’exhortation à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation le 20 décembre des élections législatives », souligne le communiqué.
L’institution rassure qu’elle fera feu de tout bois pour que le processus se conduise de la meilleure des manières. Elle invite dans le même temps, les parties prenantes de même que toute la classe politique togolaise à œuvrer à leurs tours pour des élections en toute transparence et équité. La CENI assure qu’elle suivra dans les moindres détails toutes les recommandations de la CEDEAO en travaillant dès à présent sur l’organisation voire même la supervision des prochaines élections en conformité à la Constitution du pays et le code électorale.
« La CENI salue l’instruction donnée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO pour l’appui et l’expertise technique dans l’organisation et le déroulement des prochaines élections », poursuit le communiqué.
Dans tout cela, l’opposition togolaise semble être le plus gros perdant. Elle n’avait pas voulu être associée à la CENI depuis le début. Un nouveau tournant vient d’être entamé. Que fera l’opposition dans ce cas un peu complexe?
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