Une chose, une première est de construire des routes. Une autre, doit-on reconnaître est de les entretenir afin qu’elles puissent servir la communauté dans son ensemble. Il en va de même pour leur pérennité dans le temps. Cette préoccupation d’entretien des routes amène les Etats à mettre la main à la poche. Mais la situation économique de chaque pays n’étant pas la même , des difficultés se font enregistrées.
Au Togo, la problématique fait débat et donne lieu à des rencontres de part et d’autres. C’est ce même schéma que propose le SAFER ce mardi 25 septembre 2018 lors d’une rencontre à Lomé.
Les participants, durant trois jours, se pencheront sur l’épineuse question de financement des travaux d’entretiens routiers. L’initiative vient de la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) et le Groupe Focal Afrique de l’Ouest (GFAO) de l’Association des Fonds d’Entretien Routiers Africains (AFERA).
La rencontre, 10e du GFAO permettra aux différents acteurs de pouvoir travailler sur la diversification et de la sécurisation des ressources, la nécessité de garantir la contrepartie du financement des travaux d’entretien routier sous la coupole du ministre togolais des e des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam.
« Je salue votre initiative visant à rendre plus résilients les fonds d’entretien routier pour mieux faire face à la problématique de financement de l’entretien routier dans les pays du GFAO répondant ainsi aux préoccupations de l’heure en matière de ressources additionnelles », a expliqué le ministre.
La Présidente du GFAO, Lalla KOITE a estimé qu’il était important de trouver les voies et moyens à même d’aider les entreprises en charge des entretiens routiers de bien faire leurs travaux. Le « niveau de revenu permettra d’assurer un entretien adéquat des réseaux routiers répondant aux besoins réels… Quelles que soient les ambitions des fonds d’entretien routier, notre succès résultera de la volonté politique de nos plus hautes autorités », a-t-elle mentionné.