Bientôt, les élèves reprendront le chemin de l’école. La rentrée des classes est fixée sur le 29 septembre prochain mais, très peu sont les parents qui commencent déjà par faire des achats pour la rentrée de leurs enfants.
Les vendeurs et vendeuses d’articles scolaires sont déjà prêts, que ce soit dans les marchés, dans les boutiques ou aux bords des routes, mais, les acheteurs se font toujours rares. Comparativement à quelques années en arrières, l’engouement est vraiment faible à 2 semaines de la rentrée.
La plupart des vendeurs d’articles scolaires du grand marché de Lomé par exemple se plaignent sur la mévente qui s’impose. Certaines déclarent qu’ils n’arrivent même pas à réaliser un chiffre d’affaire de 10 000 FCFA par jour pourtant, les prix des articles ont diminués par rapport aux années précédentes.
D’habitude, les parents confectionnent de nouvelles tenues pour leurs enfants mais cette année, il n’y a pas du tout d’affluence chez les tailleurs.
Qu’est-ce qui en la cause ?
Des parents se sont prononcés sur la question.
Pour la plupart, c’est le manque de moyens financiers, ce qui pousse chacun à faire avec ses moyens de bords. Certains parents attendent des promesses avant de pouvoir faire les achats, d’autres s’en remettent carrément à la provision divine.
Quant aux établissements scolaires, les inscriptions se font à compte goutte mais certains des responsables d’établissement demeurent confiants, basés sur la qualité du travail qu’ils fournissent.
C’est ce qu’explique Roger AJAVON, directeur de l’école privé laïque TREMPLIN en ces termes : « ici il y a un travail important qui a été fait en amont. C’est-à-dire que nos élèves, nous savons exactement, sur l’effectif dans les classes. Après le passage, nous avons essayé de voir, nous avons limité et nous avons un nombre précis que nous devons inscrire. Sa nous savons donc, vous allez voir, les parents savent et dans certaines classes nous n’allons pas faire d’inscription. Par contre, il y a des parents qui sont affectés et qui viennent dans le quartier. Nous faisons des efforts pour prendre leurs enfants mais pas trop afin d’éviter les effectifs pléthoriques dans les classes.
Les revendeurs des fournitures scolaires s’inquiètent mais ils espèrent toujours.
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