La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est dans une véritable course pour les élections législatives du 20 décembre prochain. Sur recommandation de la CEDEAO, la CENI dirigée par Kodjona Kadhanga ne fait que valider ses actions en vue de faire des élections dans 4 mois. Course contre la montre !
Cette course ne plait pas à tout le monde. Encore moins à l’opposition togolaise et plus spécifiquement à l’Alliance Nationale pour le changement (ANC) pilotée par le chef de file de l’opposition, Jean Pierre Fabre.
Dans une lettre adressée au président de cette institution en charge de l’organisation des élections, l’ANC demande simplement l’annulation des travaux. Le parti politique exige par la même occasion une recomposition de la CENI en se conformant aux mesures adoptées par la CEDEAO. Il est demandé à la CENI de sursoir à ses initiatives en attendant qu’une recomposition ne soit faite.
« Cette recomposition, qui interviendra incessamment dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par la Cinquante-troisième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO le 31 juillet 2018 à Lomé, vous disqualifie et rend nulles et non avenues les initiatives intempestives, au demeurant provocatrices, par lesquelles vous tentez de mettre en place le dispositif habituel de fraude et de coup de force électoral du RPT/UNIR », écrit Maître AMEGANVI Manavi Isabelle, signataire de la lettre.
Bras de fer en vue ?
Cette mise en garde de l’ANC saura-t-elle mettre la CENI en sourdine ? Jusque là rien ne le prédit puisque la Commission continue au jour le jour son travail. Elle va plus loin en sortant la liste des présidents des commissions locales en charge des élections. Il s’agit donc des chefs de CELI. Certains observateurs pensent que l’appel de l’ANC est tombée dans une terre sèche et donc difficile d’être suivie. Quelle est votre lecture de cette situation ? Votre avis nous intéresse…
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