Le ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Florent Yao Maganawé a annoncé la rentrée scolaire 2013 pour le 14 octobre, à l’issue d’une conférence de presse tenue à son cabinet. La presse nationale et internationale a été conviée pour faire le point des préparatifs de cette rentrée qu’on annonçait mouvementée.
L’ouverture des autorités de l’éducation a permis des discussions avec l’ensemble des acteurs de l’éducation, notamment les centrales syndicales qui animent la vie de ce secteur, pour aplanir les difficultés liées à la rentrée. Dès qu’il a pris fonction à la tête de ce département, le ministre Maganawé s’est immédiatement lancé dans le recensement des revendications des enseignants. Un chapelet de primes lui a été soumis, entre autres les primes de rentrée, de bibliothèque, de travaux de nuit (corrections), d’éloignement, de rendement,… Pour le ministre, « l’enseignant n’a pas que des droits, il a aussi des devoirs…» et « avant d’être syndicaliste on est d’abord employé par l’Etat et les règles de fonctionnement s’imposent à tous ».
La bonne nouvelle pour le secteur, est l’assurance donnée par Florent Yao Maganawé pour le début de versement de la prime de rentrée et de bibliothèque d’un montant de 3,6 milliards, à partir de vendredi 4 octobre jusqu’à la rentrée fixée le 14 octobre prochain. Pour les autres primes, l’Etat est ouvert pour en discuter suivant un plan de travail défini par le ministère avec les syndicats.
Près de 2 047 794 élèves sont attendus à cette rentrée 2013-2014 avec un taux d’accroissement de 2% par rapport à l’année dernière et 44% de filles du primaire au scolaire. Pour les accueillir dans de bonnes conditions, les besoins de l’enseignement public en termes d’infrastructures sont estimés à 13 000 nouvelles salles de classes, 41 837 tabourets pour le préscolaire et 140 987 tables-bancs.
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