Les musées au Togo n’ont plus la cote. Beaucoup sont ceux qui n’ont pas cette culture de se rendre au musée pour découvrir les vestiges du passé soigneusement conservés. La plupart du temps et avec l’entrée puis le progrès sans limite des nouvelles technologies, le public préfèrent se recroqueviller sur les smartphones, faire des recherches sur tel ou tel autre sujet.

Les rares fois où certains s’y rendent, c’est soit par curiosité ou nécessité. Mais au-delà, un réel problème de reconnaissance de son identité culturelle se pose. Les Togolais connaissent-ils la valeur de ce qui se trouve dans leurs musées ? Une question à laquelle chacun sera amené à répondre dans son for intérieur.

Pour cette année, les acteurs du domaine culturel  et partant le monde entier s’apprêtent à fêter le  18 mai prochain comme la journée internationale des musées (JIM). Cette célébration a pour thème: Musées hyperconnectés : Nouvelles approches, nouveaux publics. Cela repose justement le débat des nouvelles technologies dans la survie des musées.

Au Togo par exemple, il n’existe pas à proprement parler des projets, programmes ou politiques orientés vers la gestion des musées. Mais cela pourrait devenir une réalité si les premiers concernés jouent leurs partitions.  Avoir des musées hyperconnectés suppose l’introduction des arts numériques, un peu comme les œuvres projetées  via des écrans connectés ou pas. Cela permet donc de contribuer à la durabilité des créations de l’esprit.

Le ministère de la culture organise de son côté, des journées portes ouvertes du 18  au 27 mai  dans  tous les musées  du Togo et l’entrée est gratuite. Les visiteurs peuvent se rendre au  musée national, situé derrière le palais des congrès de Lomé, musée régional maritime à Aného,  de Sokodé,  de Kara et des savanes

Depuis 1977, la journée internationale des musées se célèbre chaque année et offre aux professionnels l’occasion  d’aller à la rencontre de leurs visiteurs et d’alerter le public sur les défis actuels.

 

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