C’est avec stupéfaction que les populations d’Agoé-Nyivé avaient découvert il y a plus d’un mois de cela, la profanation de lieux de prières pour les musulmans. Cet acte qualifié par beaucoup ‘d’ignoble ‘ ne fait que se répéter. Après les mosquées le mois dernier, c’est au tour d’une église baptiste de subir le même sort.
Cette situation pose le débat de l’intention réelle des personnes qui perpètrent ces genres d’actes envers les lieux saints du pays. Cela revient à déduire que les mises en garde du gouvernement sont tombées dans des oreilles de sourd. Les réseaux qui déchirent corans, profanent mosquées continuent par faire ce qui leur passe par la tête en se tournant vers les églises. Pour le vendredi 7 septembre dernier, c’est l’église Baptiste à Agoè-Nyivé en banlieue Nord de Lomé qui a été la cible des vandales.
Pas de pitié !
Cette fois, le ton s’endurcit. Il n’y aura pas de pitié pour les profanateurs. Ils seront traqués et arrêtés. Depuis les premiers forfaits contre la communauté musulmane, le gouvernement avait déjà rassuré à maintes reprises qu’il ne se laissera pas faire. Une enquête est d’ailleurs en cours pour rendre la vie difficile à ces fauteurs de troubles qui selon le gouvernement tentent de mettre en péril la quiétude et la cohabitation religieuse au Togo. Il est donc demandé aux fidèles à toutes les confessions religieuses du pays de ne pas céder à ces provocations au point de vouloir s’en prendre les uns aux autres.
Selon des précisions du ministère de la sécurité et de la protection civile, des « individus mal intentionnés ont escaladé la clôture de l’église Baptiste la « Paix » située à Agoe Fiovi dans le Nord de la capitale, pour y commettre des profanations ». « Ils ont en effet déplacé le pupitre sur lequel se trouvait un cantique, déchiré les tissus avant de mettre le feu au temple », apprend-on.