L’Etat togolais va céder au secteur privé, ses actions dans la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Un projet de loi a été adopté en ce sens pour permettre au gouvernement de céder au secteur privé, tout ou partie des actions qu’il détient au capital de cette société.

L’Etat cédera les 40% qu’il détient depuis la réforme survenue en 2019, si le processus va à son terme. Cette opération entraînera le retrait total de l’Etat togolais de l’actionnariat de la NSCT. Le reste (60%) des parts sociales est détenu par la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC).

La Nouvelle Société Cotonnière du Togo a sensiblement contribué à relancer la filière de l’or blanc au Togo, en portant la production du coton-graine de 27 000 t en 2009 (son niveau le plus faible) à 137 000 t sur la campagne 2018-2019.

Lors de l’année écoulée, plus de 24 milliards FCFA de revenus nets ont été distribués en termes d’achat aux cotonculteurs.

Le secteur cotonnier joue un rôle très stratégique dans l’économie togolaise. Première culture de rente des exploitations agricoles, le coton s’affirme comme la première culture industrielle du Togo et le 4ème produit d’exportation du pays après le clinker, le ciment et les phosphates. Il est l’un des produits agricoles qui contribue de manière substantielle au PIB, soit à hauteur de 1 à 4,3% selon les années.

Le Togo ambitionne de devenir une puissance cotonnière d’ici quelques années.

 

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