Les parlementaires se sont réunies, hier, à la 3e séance plénière pour le compte de la 2e session ordinaire de l’année. Les discussions ont lieu en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et de son collègue des Droits de l’Homme, Christian Trimua. Il a principalement été question de l’étude et adoption du projet de loi de finances rectificative, exercice 2022.
Une hausse de 5,4%
L’adoption de cette loi qui a connu une hausse de 5,4% par rapport à la loi initiale permettra au gouvernement de prendre en compte les évolutions économiques intervenues au cours de l’exécution de la loi de finances initiale, marquées, essentiellement, par des tensions inflationnistes. L’objectif étant de maintenir la stabilité du cadre macro-économique et l’assainissement des finances publiques qui passent par une plus grande efficience dans la gestion des dépenses publiques. Soit un équilibre en recettes et dépenses à 1.875,8 milliards de francs CFA.
Ce projet de loi rectificative, exercice 2022, se chiffre à 1 874,5 milliards de francs CFA en dépenses et en recettes, contre 1 779,2 milliards de francs CFA dans la loi de finances initiale. Il dégage un solde budgétaire, dons compris, de 8,4% du PIB contre 5,1% du PIB pour la loi initiale. Globalement, les recettes budgétaires enregistrent une diminution de 0,7 milliard de FCFA, soit 0,1% pour s’établir à 1070,2 milliards de FCFA dans le budget initial.
Au titre des dépenses
Au titre des dépenses, la loi de finances rectificative 2022 se justifie par la révision à la hausse des dépenses ordinaires de 11,7% et des dépenses en capital de 14,1% par rapport à une prévision initiale de 794,5 milliards de francs CFA et 535,5 milliards. L’adoption du présent projet de loi permettra au gouvernement de se doter des ressources additionnelles, pour répondre aux besoins socio-économiques du pays. Aux termes des discussions, les députés ont, à l’unanimité, accordé leur vote à l’adoption du présent projet de loi rectificative qui donne au gouvernement, les moyens de son action, dans un contexte marqué par les incertitudes liées aux différentes crises, notamment sanitaire et sécuritaire. Les différents groupes parlementaires UNIR, UFC, NET/PDP, ont félicité le gouvernement pour toutes les mesures prises pour atténuer les effets de la cherté de la vie sur les populations.
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