Le Réseau Panafricain des Journalistes pour la Supervision des Elections et la lutte contre la Corruption (REPAJOSEC) a appelé en fin de semaine dernière les hommes d’Etat à cesser les agressions à l’encontre des journalistes. Selon le constat de ce réseau, aucun homme de média n’est épargné par les brimades de la part de certains groupes organisés qui menacent la liberté de la  presse.

Que ce soit au Togo ou dans n’importe quel autre pays africain ou disons du monde, la liberté de presse reste problématique à plus d’un titre. Des professionnels de médias qui font preuve de véracité dans les récits des faits se retrouvent en prison, d’autres sont portés disparus, d’autres encore se font agressés.

L’expression de ces positions du Réseau intervient dans le cadre de la célébration de Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes fixé au 2 novembre de chaque année.

Le Réseau Panafricain des Journalistes pour la Supervision des Elections et la lutte contre la Corruption (REPAJOSEC) est membre du Parlement africain de la société civile. Il a été lancé depuis 2013.

 

AGRESSIONS FAITES SUR LES JOURNALISTES, LE REPAJOSEC COMMUNIQUE

 « Ce n’est pas par hasard que les journalistes qui font scrupuleusement leur métier, dans beaucoup de pays du monde, sont extrêmement exposés. Nous savons que cette terre d’Afrique a vu disparaître nombre de nos confrères, condamnés par leur courage et leur talent réunis, qui dérangeaient.

L’incivisme de certaines personnes et avides du pouvoir font plusieurs victimes dans le rang de la presse dans le monde.

Nous, membres de l’ONG REPAJOSEC ne cesserons jamais de nous mobiliser contre ce type d’agissement et de rappeler aux gouvernants ou aux forces en présence que la liberté du journaliste et sa capacité à suivre les évènements est aussi l’un des piliers de ce nouvel ordre international démocratique et pluraliste auquel nous aspirons tous.

Pour l’ONG REPAJOSEC

AGBOZOH-GUIDIH D. Alexandre
Président du conseil d’administration