Une délégation du parti au pouvoir l’Union pour la patrie (Unir) a été reçue mardi à Accra par le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, facilitateur de la crise sociopolitique togolaise. Le chef de l’Etat ghanéen fait feu de tout bois pour permettre aux partis en conflits au Togo de se comprendre.
Ce mardi, il a reçu de hauts responsables du parti au pouvoir, le parti du président de la république, Faure Gnassingbé. Ensemble, ils ont passé en revue les avancées du dialogue en cours et échangé dans le cadre de la 3ème phase des négociations.
Cette information a été livrée à l’opinion ce mercredi sur une radio de la place. Selon les premières bribes d’information, la délégation du parti Uni est aussi attendue le week-end prochain dans la capitale ghanéenne.
Pas de retour à la constitution originelle
L’opposition a accepté que certains points de la constitution togolaise soit revue alors qu’il y a quelques mois, elle exigeait-sans possibilité de concession- le retour pure et simple de la constitution originelle de 1992. Les réformes constitutionnelles en vue prennent en compte cinq (5) points, notamment l’éligibilité du Président de la République et la limitation du nombre de mandats présidentiels avec la phrase « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats ».
Et les élections ?
Les prochaines élections, dans ce contexte sont comme renvoyées aux calendes grecques. Nul ne sait quand est-ce qu’elles auront lieu puisque les termes du dialogue obligent le gouvernement à surseoir aux préparatifs. Actuellement, les élections locales pourront avoir lieu mais peut-être pas avant la fin de l’année.
L’opposition a proposée une période de transition mais jusque là l’on attend encore ce que le gouvernement pense de ces mesures et ce qu’il faire ou pas. Si les lignes ne bougent pas, les élections tant législatives que locales ou encore le référendum pourraient être rangées dans les tiroirs en attendant un dénouement heureux à la crise actuelle.