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Les responsables des 5 syndicats qui avaient donné au gouvernement la date butoir du 7 octobre 2014 pour le payement des primes de rentrée, ont rencontrés le Chef du Gouvernement Kwessi AHOOMEY-ZUNU. Le préavis de grève lancé par ces syndicats plane toujours toutefois, ils font encore confiance au Gouvernement pour quelques jours.

 

Zoom sur la situation

Il y a de cela 2 semaines, la rentrée scolaire a effectivement démarrée sur toute l’étendue du territoire togolais, sans le paiement des primes de rentrée et de bibliothèque aux enseignants. Le Ministre des Enseignements Primaires et Secondaires au cours d’une rencontre bien avant la rentrée, leur avait fait comprendre que ces primes leur seront versées juste après le paiement des salaires du mois de septembre.

Cette décision a été mal appréciée par l’ensemble des syndicats, ce qui a amené l’USET (Union des Syndicats des Enseignants du Togo), à observer 3 jours de grève, les 3 premiers jours de la rentrée. Quant aux autres syndicats, notamment FESEN (Fédération des Syndicats de l’Education National), ils avaient jugé bon de donner une date butoir au gouvernement, une date qui est expirée depuis hier 7 octobre 2013, sans le paiement d’une quelconque prime.

Face à cette situation, les 5 syndicats des enseignants excepté l’USET, ont adressé un préavis de grève au gouvernement hier. Dans la foulée, le Premier Ministre a tenu les rencontrer pour une discussion sincère sur le sujet.

 

Les syndicats n’entreront pas en grève pour le moment

Dans son entretien avec les responsables syndicaux, le Premier Ministre AHOOMEY-ZUNU a su calmer les esprits réchauffés des enseignants. Il les a rassurés en disant que le gouvernement est conscient qu’il y avait encore des efforts à faire pour une amélioration des conditions de vie des enseignants au Togo, et que les primes vont être incessamment versées à chacun d’eux.

A l’issue de cette rencontre avec le Premier Ministre, les responsables syndicaux semblaient être satisfaits de l’intervention du Chef du Gouvernement.

« Il nous a convaincu et ça, je lui dis merci, un sincère merci parce que tout ce qu’on menait auparavant, c’était un langage de sourd. Nous dire qu’on va payer les primes après les salaires, ça il y a des jours, il y a des mois, donc c’est ce que nous ne voulons pas. Qu’on nous fixe le temps alors aujourd’hui, on nous a fixés.

Peut-être demain on peut commencer mais puisqu’il y a question de transporter des fonds, eux-aussi pour des questions de sécurités ne voudraient pas nous dire le jour où le paiement des primes vont démarrer.

Je vous dis que nous, notre préavis continue par courir. Si demain nous rentrons dans nos droits, on ne peut que se frotter les mains et suspendre le mot d’ordre de grève », avait déclaré monsieur HOUNSIME Seno, Secrétaire Général de la FESEN.

Pour la suite, nous attendons de voir si le gouvernement tiendra sa promesse, pour le bon déroulement de cette année scolaire.

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