Lors de la dernière session du Conseil national de crédit (CNC), qui s’est tenue le jeudi 24 décembre 2020 et qui a vu l’entrée de deux nouveaux membres, Simféitchéou Pré, et Kodzo Mawuena Dossa, le ministre en charge de l’économie a dénoncé le taux d’intérêt élevé que pratiquent les banques de la place.
Les institutions financières continuent de pratiquer des taux d’intérêt élevés malgré les mesures d’accompagnement prises au cours de l’année. C’est le constat fait par Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances lors de la dernière session du Conseil national de crédit (CNC).
« les taux d’intérêts débiteurs ressortent toujours à des niveaux relativement élevés, en dépit des détentes observées en 2020 par rapport à 2019 » affirme le ministre. En plus de ces détentes observées, “la Banque Centrale a baissé son taux directeur à 2%, à compter du 24 juin 2020”.
Compte tenu de la crise sanitaire du covid-19, la BECAO réalise ses injonctions de liquidité à taux fixe de 2% pour faire baisser la pression sur les établissements financiers.
Au vue de ces différentes mesures, « il est difficile de comprendre que le coût du crédit soit à un niveau élevé » s’indigne Sani Yaya.
Le ministre appelle l’association des acteurs bancaires à se plancher sur ce fait et à donner des explications sur de tels taux pratiqués dans l’espace bancaire togolais.
En rappel, le CNC, composé des représentants du secteur de la banque, de la microfinance, du ministère de l’économie et de la Bceao. Son rôle est d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier du pays, de concert notamment avec la Banque centrale.
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