L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organise du 24 au 26 novembre prochains sa conférence ministérielle Une rencontre qui compte mobiliser plus de 80 ministres des Affaires étrangères voire même près de 500 participants. Dans une interview accordée à nos confrères de Republicoftogo, Eric Adja, le directeur du Bureau régional de l’organisation de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique de l’Ouest revient sur le bien-fondé de cette rencontre.
Pour lui, cette réunion d’envergure aura lieu en prélude du sommet de la Francophonie prévu en 2018 en Arménie. « Les économies nouvelles : économie bleue et économie verte, nouveaux moteurs de croissance, d’inclusion sociale et de développement durable » tel est le thème autour duquel se dérouleront les activités.
Le thème choisi « par le Togo est en droite ligne avec le sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et l’économie bleue qui s’est tenu l’année dernière à Lomé (2016, ndlr). Nous sommes dans la continuité de cet événement. Quant à l’économie verte, c’est l’environnement, tout ce qui est écotourisme, recyclage des déchets, utilisation d’algues pour créer des méthodes médicales. Mais souvent en Afrique, les éléments de la nature sont perçus comme des obstacles au lieu d’être des opportunités. Le défi de cette conférence est justement de démontrer que l’eau, l’océan, les arbres sont des opportunités de création d’entreprises, d’emploi. Il importe que la jeunesse francophone en général et togolaise en particulier fasse preuve de créativité et d’innovation » a-t-il précisé.
A la question de savoir si l’actualité politique du Togo ne risque pas d’empiéter sur la bonne tenue de cette conférence, le patron de l’OIF au Togo se montre optimiste.« Quel que soit la situation, nous nous tenons aux côtés du peuple togolais et de ses institutions pour l’avenir de ce pays. Nous sommes une organisation intergouvernementale et par définition nous sommes politiquement neutres mais à l’écoute et disponibles pour accompagner le Togo à la demande du gouvernement » a t-il mentionné.
Il poursuit que « ce rendez-vous international est organisé à l’initiative du Togo qui s’est proposé pour l’accueillir et c’est aux responsables de ce pays de nous dire ce qu’il en sera au moment venu. Mais nous sommes optimistes pour l’avenir du Togo, un pays où il faut promouvoir les valeurs du vivre ensemble » a-t-il ajouté.