A la pointe de la contestation pendant des décennies au Togo, seule véritable opposition au régime du général Gnassingbé Eyadema, l’Union des forces de changement (UFC) a subit un sévère revers lors des législatives du 25 juillet. Le CST, dont l’ANC assure le leadership, récupère une partie de l’héritage électoral de Gilchrist Olympio (photo), leader historique du mouvement.
A quoi attribuer cette contre performance ? L’explication la plus facile est celle d’un rejet des candidats issus d’un parti qui a fait alliance avec le RPT il y a 3 ans.
Certains électeurs n’ont pas compris ce choix et ont préféré porter leurs suffrages sur des listes CST et même UNIR ou tout simplement s’abstenir.
Mais les raisons de l’échec sont à rechercher au sein même de l’UFC dont les cadres n’ont pas su, n’ont pas voulu expliquer à leur électorat les raisons de l’accord gouvernemental.
Pour le parti, la coopération avec le pouvoir s’inscrivait dans une volonté louable d’apaisement et de relance de l’économie après des années de tension politique, sans renier les idéaux qui avaient été les éléments fondateurs de l’UFC. Coopération, sans compromission.
Mais certains responsables du parti ont juste oublié que des élections se profilaient. Et le jour du scrutin, la sanction est tombée.
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