Au cinéma, beaucoup ont longtemps pensé qu’il ne pouvait y avoir que des hommes qui faisaient tourner caméras, micros et projecteurs. Les femmes aussi en font aujourd’hui mais n’arrivent pas à en jouir au même titre que les hommes des fruits de leurs labeurs. Un constat clair qui repose le débat du rôle de la femme dans le cinéma et ses autres métiers.
Le sujet intéresse Mme Esso Masahalo, présidente de Pépinière Internationale d’Acteurs de Cinéma (PIAC), une association qui promeut le Festival africain du film de femmes cinéastes (FAFFCI) que le Togo accueille du 10 au 20 mars prochain. « Il faudrait donc mettre en place des programmes visant à accroitre le nombre de femmes réalisatrices, monteurs, preneurs de son, metteurs en scène, de scénaristes et parvenir à avoir aussi des plateaux de tournage et de post-production avec une équipe technique composée que de femmes », a affirmé la présidente de PIAC.
Son souhait est de voir émerger une génération consciente et indépendante de femmes cinéastes. Cela passera par la cessation des discriminations professionnelles constatées en la matière. Le festival va donc permettre de valoriser les femmes qui se battent et se débattent pour trouver une place dans un univers sinon un secteur dominé par des hommes.
L’objectif général du FAFFCI est de promouvoir l’épanouissement des femmes exerçant dans le monde du cinéma, réduire la disparité genre dans les métiers techniques du 7ème art tout en veillant au développement humain durable avec l’impliquant dans la célébration de la journée internationale de la Femme et de la francophonie
La compétition met l’accent sur les films tournés par des équipes techniques essentiellement féminines, le lancement d’une collaboration entre les femmes cinéastes avancées et les débutantes et le démarrage d’un projet intitulé : Encadrement des Femmes Cinéastes pour la Promotion de l’Industrie.
Des ateliers de formations et des remises de trophées sont au programme.