C’est l’information du jour. Les étudiants de l’Université de Lomé ont trouvé une méthode « naturelle » pour se faire entendre. Face à l’inefficacité des Assemblées Générales (AG) souvent dispersées à coup de gaz lacrymogènes, certains étudiants ont décidé de remplir les principaux amphithéâtres de l’Université d’excréments humains. Oui vous n’avez pas mal lu. Au Togo les étudiants remplissent les sales d’études de « caca ».
Selon les informations parvenues à la rédaction de Lomeinfos, les amphis 600, 20 ans et l’Agora Senghor (principaux amphis du campus Sud) ont été particulièrement visée par ces actes qui dépassent l’entendement humain.
Selon plusieurs recoupements, l’intervention des forces de l’ordre sur le campus les 13 et 14 févriers et surtout le déferrement à la prison civile des présidents et vice-président du mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant Togolais (MEET), expliqueraient l’extraordinaire imagination des étudiants.
Les amphithéâtres qui abritaient les examens depuis lundi ont été momentanément évacués. L’opération de « défécation » au campus a été diversement appréciée par les premiers concernés.
« Même à la prison civile de Lomé les détenus ne vivent pas dans les excréments. Je pense que nous sommes les premières victimes de ces actes car nous venons de rendre invivables les seuls amphis qui nous restent», nous a confié une étudiantes jointe au téléphone.
Les plus rebelles trouvent en cette opération, un moyen efficace d’attirer l’attention des autorités togolaises sur les conditions d’études des étudiants. « Cette fois-ci personne n’a été brutalisé. Je pense que le gouvernement comprendra le message », a indiqué un étudiant.
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