Universités du troisième âge, le Togo se souvient des personnes âgées

Au Togo comme dans nombre de pays africains, il faut reconnaitre que les personnes âgées ne sont pas aussi oubliées et mises dans des centres spécialisées comme dans les pays européens. Il est d’ailleurs rare de trouver des centres pour personnes âgées où elles seront loin de leurs familles. Le tissu social ou du moins les us et coutumes qui prévalent ne recommande pas ces pratiques malgré la montée d’une autre culture calquée sur le modèle occidental.

Pour une deuxième fois dans l’histoire, l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et ses partenaires organisent du 17 au 18 octobre les Universités du troisième âge. Ce concept de plus en plus en vogue au Togo permet de se souvenir des personnes, qui, une fois dans leurs vies ont été comme la jeune génération actuelle, ont travaillé pour ce pays avant que les effets et caprices de la vieillesse ne prennent le dessus.

Cette édition permettra de remettre sur table l’importance pour un pays comme le Togo d’avoir des personnes âgés, garants ou encore dépositaires de la culture nationale. Les différents participants vont donc se pencher sur le thème : « Personnes âgées, richesse de la nation ».

Les Universités du 3e âge sont un ensemble d’activités récréatives prenant en compte les désirs et aspirations des personnes âgées du Togo. L’événement est «entièrement dédié aux seniors, l’initiative vise à informer et sensibiliser les personnes âgées sur comment vivre une vieillesse heureuse », indiquent les premiers responsables de l’INAM.
Des panels consacrés à la « Santé » (nutrition, gériatrie, Cardiologie, rhumatologie…), des espaces gratuits de visites médicales et des panels spécialisés : « développement personnel » ainsi qu’une foire-exposition-vente des produits destinés aux personnes du 3e âge seront au menu de cette rencontre.

« La première édition avait eu un succès indéniable et c’était la première fois que ces séniors ont eu l’occasion de se retrouver dans un cadre convivial pour parler de leurs préoccupations», a rappelé Myriam Dossou-d’Almeida, Directrice générale de l’INAM.